Points de rupture
Dans la masse des publications consacrées au réchauffement climatiques, le meilleur * côtoie le moins bon. Points de rupture dû à Fred Pearce, consultant environnemental et contributeur au New Scientist Magazine, est truffé d'affirmations péremptoires : le refroidissement du Dryas récent (entre 12 800 et 10 800 BP selon les sources) attribué au déversement dans l'océan du «grand lac glaciaire d'Amérique du Nord », ou l'affirmation selon laquelle, en 2003, le glacier de Jakobshavn, au Groenland, avançait sa langue glaciaire de 15 km dans la mer de Baffin ! Le reste à l'avenant. Ainsi, concernant les solutions technocratiques à la crise climatique, on peut lire : « Le président Georges Bush (...) a raison sur un point : au bout du compte, il appartiendra aux technologies davantage qu'aux politiques de résoudre le problème »... (Calmann-Lévy, 2008, 388 p. 19 €).
Pascal Acot, CNRS
* Voir le post du 25 mars consacré au Plan B.