Jérusalem 1900
D’une ville à l’autre, d’Istanbul à Jérusalem en 1900, à
cette époque sous la tutelle de l’empire ottoman, capitale administrative d’un
district appelé « Filastîn », 20 000 habitants en 1870, 70 000
à la veille de la Première Guerre mondiale. Berceau commun des trois
monothéismes, la ville bénéficie d’une forte immigration, notamment juive depuis
la fondation du sionisme à Bâle en 1897. Mais d’autres Européens et de nombreux minoritaires de l'empire convergent sur Jérusalem, devenue à cette époque, selon le chercheur Vincent Lemire qui vient de lui consacrer une étude passionnante avec de nombreuses illustrations in texte, une ville sans équivalent en Orient, aujourd'hui disparue. « A
la fin du XIXe siècle, la
ville se modernise et se dote d’institutions municipales autonomes. Pour la
ville sainte, c’est “l’âge des possibles”, un moment aujourd’hui largement
oublié, enseveli sous les décombres des guerres et sous le fracas des querelles
idéologiques. » (Armand Colin, 251 p., 25 €).
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