Chinoises au XXIe siècle
Depuis 1949, la Chine est soumise au régime du parti unique. Les changements à la tête du Parti communiste, du gouvernement chinois et de la présidence de l’Etat sont décidés par le Comité permanent du Bureau politique qui en réunit les neuf membres les plus importants. Pourtant la Chine change, sous l’effet de la croissance économique, des transformations sociales qu’elle induit, de l’ouverture au monde, de la sensibilité écologique, de l’engagement démocratique des jeunes et des moins jeunes qui conservent la mémoire des événements de 1989. Les dirigeants chinois tentent de composer avec ces mutations pour mieux conserver leur pouvoir. Dans son discours d’ouverture du XVIIIe Congrès du PC, le président sortant Hu Jintao a tenté certaines ouvertures, « Etat de droit », « lutte contre la corruption », etc.
Subissant
une forte discrimination sociale et idéologique jusqu’à accuser un fort retard
du point de vue démographique, les Chinoises s’identifient à un tout autre progrès de modernité à travers les interrogations qu’elles portent dans la
société chinoise. Un collectif paru aux éditions La Découverte, sous la
direction de deux sociologues, Tania Angeloff et Marylène Lieber, fait le point
sur ces mutations de genre, gages de modernité autant que conservatoires des
traditions. Dans une configuration scientifique où bien peu d’ouvrages existent
en langue française, Chinoises au XXIe
siècle (coll. « Recherches », 240 p., 26 €) est une importante
contribution à la connaissance de la Chine contemporaine
Vincent Duclert
Rédigé par : femme russe lyon | 28 novembre 2012 à 12:06
La Chine restera toujours la Chine et nul ne peut changer cela. Aujourd'hui elle est une superpuissance et c'est peut être grâce à sa politique.
Rédigé par : belles russes | 28 novembre 2012 à 12:03
La Chine est un pays où la dictature est peut-être présente mais elle a réussi sur le plan économique et c'est l'important!