Le prix des inégalités
Après
Paul Krugman, un deuxième Prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, co-lauréat en
2001, part en guerre contre les « austériens » (les partisans de l’austérité
et de l’orthodoxie financière). Cette politique dominante en Europe (même si la
BCE a semblé récemment infléchir ses positions) creuse les inégalités sociales, lesquelles
ont un coût comptable exorbitant, au-delà même de leurs conséquences sociales
et humaines, selon Joseph Stiglitz qui s’en explique dans son dernier ouvrage
traduit en français par le traducteur de Krugman, l’excellent Paul Chemla
associé à Françoise Chemla. Le prix des inégalités
(éditions Les Liens qui Libèrent, 510 p., 25 €) souligne l’impact négatif, pour
l’économie elle-même, de l’absence de régulation publique et d’appauvrissement
des classes moyennes et populaires qui s’en suit.
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