Le doux monstre de Bruxelles
Encore un week end de tous les dangers pour l’Union européenne et la zone euro. Les critiques contre l’Europe de Bruxelles se multiplient, certaines au nom de l’Europe elle-même et de l'idée démocratique dont elle a pu être porteuse dans le passé et qu’ignorent aujourd'hui les institutions communautaires. Le grand écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger, auteur notamment de Hammerstein ou l’intransigeance chez Gallimard en 2010, signe chez le même éditeur un court essai dans lequel il souligne « le problème central de l’Union ». Ce problème, « on le désigne par un euphémisme, le "déficit démocratique" : il est considéré comme une maladie de carence, chronique et manifestement difficile à traiter, qu’à la fois l’on déplore et l’on minimise. Pourtant, cela n’a rien d’une énigme médicale, c’est bien plutôt une décision de principe parfaitement délibérée. Comme si les luttes constitutionnelles des XIXe et XXe siècles n’avaient jamais eu lieu, le conseil des ministres et la Commission se sont mis d’accord dès la fondation de la Communauté européenne pour que la population n’ait pas son mot à dire sur leurs décisions. [...] Ce déficit n’est donc rien de plus qu’une formulation distinguée pour dire la mise sous tutelle politique des citoyens ». Cette situation de dépendance est d'autant plus paradoxale que les Etats nationaux tentent, encore, de maintenir des processus démocratiques dans leurs Etats et leurs sociétés. Il est fort probable que les citoyens grecs manifestent aussi contre cette dépossession d’un bien politique.
Traduit par Bertrand Lortholary, Le doux monstre de Bruxelles ou l’Europe sous tutelle paraît en « hors série connaissance » le 27 octobre prochain (87 p., 7,50 €).
Vincent Duclert
Rédigé par : pierrot, conteur ermite des routes du Canada | 22 août 2013 à 16:58
l'union européenne, je vais la marcher et la réfléchir avec la même pertinence j'espère que votre blogue:)))
(d'un conteur ermite des routes du Canada qui se prépare
à vagabonder la Belgique cet été)
LA PALETTE DE CHOCOLAT
Quand je doute de la qualité de mon intensité de lumière, je refais l'expérience de la palette de chocolat. Je te raconte. Un jour que je vagabondais avec un camarade existentiel, je lui racontai mon désarroi. J'avais juste assez d'argent sur moi pour me payer un fantasme, une palette au chocolat caramilk. Et j'avais honte de mon aveuglement créé par la faim. Et j'étais gêné de lui en offrir la moitié parce que lui aussi sans le sou, il aurait probablement le goût de manger autre chose.
Ce compagnon me dit: t'as jamais essayé d'acheter une palette au chocolat caramilk à l'autre, en remerciant la vie si par pure bienveillance, il t'en redonne la moitié?
Dans l'histoire vraie racontée par ma chanson des allumettes, je réalise quelques années plus tard, qu' il y a eu la pure émotion ''caramilk'' d'avoir donné une allumette à l'autre en recevant mille fois plus par son feu du matin.
SUFFIT D'UNE ALLUMETTE
ma liberté
une nuit un orage
un jeune pouceux que j’ai connu s’a route
à 25 ans
y a perdu son courage
j’ai 58
c’est pas grave un naufrage
l’un comme l’autre
pas de sac de couchage
rien à manger
une chance ma gourde est pleine
le jeune a mal aux pieds
j’le vois dans son visage
y va pleuvoir
c’est glacé dans ses veines
REFRAIN
que je lui dis
suffit d’une allumette
pour enflammer ta vie
rêve d’une conquête
d’un grand feu sous ta pluie
d’un grand feu sous ta pluie
COUPET 2
ma liberté
une nuit un orage
j’ai dit au jeune
va dormir en d’ssous d’l’arbre
m’a prendre soin d’toé
m’a m’occuper du feu
mets mon manteau
tu vas t’sentir au chaud
une chance qu’on est
en d’ssous d’un sapinage
je casse des branches
chu mouillé d’bord en bord
la run est toffe
pendant que le jeune dort
je pris pour qu’il
retrouve son courage
COUPLET 3
ma liberté
une nuit un orage
au p’tit matin
chu complètement crevé
y mouille encore
mon feu est presque mort
le jeune se lève
y est comme énergisé
y fonce dans l’bois
y casse des gros branchages
y est en pleine forme
son feu m’monte au visage
sèche mon linge
lui son manque de courage
y m’sert la main
et reprend son chemin
REFRAIN FINAL
c’est lui qui m’dit
suffit d’une allumette
pour enflammer ma vie
j’te jure
que j’rêverai de ma conquête
d’un grand feu sous ma pluie
et le vieux
je te remercie
Pierrot
vagabond celeste
www.enracontantpierrot.blogspot.com
www.reveursequitables.com
sur google
pierrot le vagabond céleste du conteur Simon Gauthier
Rédigé par : Fafnir | 27 octobre 2011 à 00:21
L'Union Européenne ressemble plus à un manège qu'à une structure cohérente comme par exemple une confédération.