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06 juin 2009 |

Le débarquement en Normandie

Blog débarquement Pour la commémoration du 6 juin 1944, les éditions du Seuil remettent en vente l’étude d’Olivier Wieviorka sur le débarquement.

L’ouvrage, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la libération de Paris 1941-1944 (coll. « L'Univers historique », 447 p., 24 €), publié initialement en 2007, s’intéresse particulièrement aux questions d'intendance, à la fois en termes de préparation des moyens matériels nécessaires à l’opération, et en termes d'organisation sur le terrain. Certes, la tâche était « titanesque » pour les Alliés car il ne disposait au départ « ni de ports ni des Mulberries (ports artificiels). [...] Les services durent, par conséquent, improviser », explique l’historien qui narre dans le détail les solutions adoptées, dont l’une, immédiate, qui consistait à faire échouer les barges de débarquement sur les plages. Pour autant, la désorganisation fut générale dans les premiers jours du débarquement, à la fois en raison de la puissance du feu de l'ennemi, des conditions météorologiques (une mer très agitée) et des initiatives malencontreuses des capitaines de navire mouillant trop loin des plages. A la mi-juin, la situation s’était redressée et, le 18 juin, les Alliés pouvaient aligner déjà 21 divisions contre 18 allemandes. Mais le lendemain survint une terrible tempête qui dura quatre jours et qui occasionna « des dégâts considérables ». Aussi les états-majors durent-ils imposer un rationnement en essence et en munitions, ralentissant la déjà difficile progression des troupes dans le Cotentin, vers Cherbourg, port dont la prise était indispensable au ravitaillement massif des armées. Lorsque celui-ci fut investi, il fallut attendre jusqu'au 16 juillet pour que les installations, sabotées par les Allemands, fussent opérationnelles. Cette fois, l’afflux de matériel amena rapidement une saturation de l’espace conquis par les Alliés, seulement 2 500 km² alors que les plans tablaient sur 24 000 km². « L’étroitesse de la tête de pont » les empêchait de manœuvrer efficacement. La victoire en Normandie ne résolut pas tous les problèmes de ravitaillement. L’avance très rapide des Alliés en août obligea cette fois les Américains à organiser la fameuse Red Ball Express où les camions circulaient à sens unique sur deux routes nationales parallèles entre Saint-Lô et Chartes afin de ravitailler des armées de plus en plus éloignées des ports et des dépôts. Souvent déficiente, l’intendance put cependant trouver des moyens de s’adapter à la situation sur le terrain et permettre, en définitive, la victoire sur l’Allemagne nazie.

Vincent Duclert

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L’hégémonie de l’image dicte sa foi et construit des amnésies générationnelles via une mémoire sélective ou paternaliste afin proposer une lecture digeste du passé aux clients.
Dès lors que le recueillement devient une affaire de communication, les cérémonies font office de spectacle donc un produit parmi tant d’autres, cloîtré entre les retransmissions sportives et les allocutions présidentielles.
Le pourquoi de cette date devient accessoire quand il finit par être trop accessible.
La suite ici :
http://tiny.cc/oVOcL

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