Le verdict du plomb
Le 7 mai est paru aux éditions du Seuil le dernier thriller de Michael Connelly, Le Verdict du plomb (464 p., 22,80 €).
Le précédent, La Defense Lincoln, avait mis en scène un avocat, Mickey Haller, lequel découvrait que la meilleure défense restait toujours la recherche de la vérité. Exit donc Harry Bosch, le flic du Los Angeles Police Department, le héros magnifique de la plupart de ses polars. Habileté de romancier, Michael Connelly fait se rencontrer dans celui-ci le flic et l’avocat. Bosch est certes en arrière-plan, mais bien présent tout de même. Le premier plan est occupé par Haller, aux prises avec un sacré procès où la vérité paraît bien enfouie dans les mensonges et les manipulations. Ce qui nous intéresse particulièrement, en relation avec ce post du Blog des Livres, est la mise en abîme de l’enquête, clef décisive dans cette recherche de la vérité qui détermine alors la capacité ou non de plaider dans ces procès criminels hors-normes comme Connelly aime les imaginer. « La scène de crime est une carte, fait-il dire à Mickey Haller. Sachez la lire et parfois vous y trouverez votre chemin. […] Il faut voir soi-même les lieux. C’est pour cette raison que j’étais venu. Pour avoir la carte. La géométrie du meurtre. Dès que je la comprendrais, je serais prêt à plaider. »
Le chercheur a beaucoup à apprendre en lisant les thrillers de Connelly. Il faut observer les cartes en permanence. Les cartes.
Vincent Duclert
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