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11/08/2010 |

Iakutsk

Mon observation (facile) de la ville de Iakutsk en été, ma connaissance de l’habillement iakoute en hiver, un esprit scientifique, un attrait pour les jolies femmes m’ont fait calculer qu’il fallait certainement mille fois moins de temps à une jeune femme iakoute pour se déshabiller en été que pour s’habiller au plus profond de l’hiver. Laissez moi vous expliquer comment je suis arrivé à ce résultat qui à ma connaissance n’a jamais été publié auparavant et qui ferait certainement exploser les facteurs d’impact réclamés par les commissions de l’enseignement supérieur si jamais Play Boy venait à s’en rendre compte puis à être impacté (terme non encore repris par l’académie dans cette acceptation, lié à « impact factor »). D’abord, si j’ai lu quelques belles théories sur la ville de Iakutsk, la zone urbanisée la plus froide au monde avec des températures qui descendent au dessous de 50°C en janvier et février, il me semble que beaucoup reste à écrire sur l’anthropologie sociale de cette ville en été. Ces belles théories sur l’hiver me semblent d’ailleurs plus avoir été créées pour faire frémir le lecteur en attente d’exotisme ou d’ours polaires (absents sous ces latitudes) que pour l’informer sur la vie, bien différente de ce que l’on imagine chez nous. Le climat extrême ne l’est que pour nous, pour nos amis iakoutes il s’agit d’un climat « normal » (expression russe). En été donc, la température peut atteindre 30 à 35°C ce qui en climat continental produit une impression certaine de chaleur et conduit les jeunes femmes à des tenues en ville qui paraissent osées au vieux ringard que je suis mais qui ont amené certains jeunes collègues à se demander s’ils ne finiraient pas leur vie dans ce paradis. Je pense, plus sérieusement, que la plupart des jeunes femmes qui arpentent la rue commerçante de Iakutsk doivent pouvoir finir de se dénuder en moins de vingt secondes, disons dix-huit. Ce chiffre est à comparer aux trente minutes nécessaires pour s’habiller et se passer les différents niveaux de fourrures avant d’aller attendre le bus au plus profond de l’hiver…  


EC




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