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A fréquenter un milieu international, on finit par penser en anglais. Après cette remarque d'une grande utilité, je vais m'appliquer à décrire la dernière journée de ce concours EUCYS qu'à été le mardi 15 septembre (le 16, nous nous sommes contenté de prendre le train pour les toulousains, l'avion pour moi et la plupart des autres participants). Donc, le 15, comme tous les matins, nous avons pris le métro après un dur réveil afin de présenter notre projet au public. Les membres du jury ne passaient plus, mais en revanche, nous avons eu la visite des écoles, ainsi que de notre professeur de physique qui a fait le déplacement avec notre ancien directeur. Après cette dernière présentation et les derniers journalistes, nous avons plié tout le matériel, tout rangé et sommes allés manger. Nous avons put retourner à l'hôtel, où nous devions nous changer pour la cérémonie. Personnellement, vu la taille de ce temps libre, j'en ai profité pour pratiquer un art très compliqué dont je rêvais depuis quelques jours: celui de la sieste.
Retour au Palais. Le hall est transformé. Des tables de partout, le couvert impeccable, on sent venir le moment le plus solennel. Quand enfin commence la cérémonie de remise des prix, on sent la tension monter. Chaque discours retarde l'annonce d'un prix et une boule se forme dans le ventre, surtout quand on apprend que les prix sont cumulable (un suisse a ainsi eu un prix EPO, un premier prix et le prix CNRS). Nos amis de Toulouse gagnent le prix du CEA. Quel n'est pas notre joie quand on apprend que l'on a gagné un second prix. Mais Elodie a son avion. Sitôt après la remise du prix, elle saute dans un taxi pour Orly. Elle n'est donc pas là à la conférence de presse. Pas très grave, dans le sens où nous n'avons pas eu de question, mais dommage, car le groupe se retrouve amputé d'un membre. De plus, en son absence, il ne reste plus qu'une seule fille primée présente, ce qui fait poser à une journaliste une question sur la parité. Enfin, ceci fini, nous retournons à notre table où nous retrouvons l'équipe des "Europeans school", venant d'Espagne, mais d'où les autres français ont disparu. La conversation va bon train, mais ils ne reviennent pas. Nous découvrons plus tard pourquoi. Ils avaient engagé la conversation avec divers personnalités scientifiques tel Mrs Engrenaz ou Chardin, et s'étaient fait invité à leur table où ils ont longuement discuté. Au début, ils étaient assez déçus de gagner un prix français, car cela les ramèneraient territoire connu, mais lors de la discussion, ils ont appris toute l'ampleur de ce prix et sont désormais très enthousiastes à l'idée des différents sites qu'ils vont visiter.
Finalement, une bonne fête ne se termine bien qu'avec de la danse. Le DJ a lancé la musique et nous avons dansé jusqu'à 2h du matin, pour les plus endurants (dont moi). C'est ainsi, fatigué mais très content, que pris fin le concours EUCYS.
Dargent Jérémy