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juillet 2009

30/07/2009

Vacances

    Au cas où certains ne l'auraient pas remarqué (et tant pis pour ceux qui travaillent), c'est les vacances. Alors, on en profite. Pour faire quoi? Et bien, nous reposer, dorer au Soleil, et parfois (ça nous arrive) travailler. Alors pour cette semaine, la dernière option n'a pas été très prisée. On a certes fait une observation, mais on traine pour traiter les données. Sinon, retour des Canaries, ou j'ai appris plein de belle choses. Notamment, j'ai visité l'IAC (Institut d'Astrophysique des Canaries, a mettre en espagnol), ou j'ai pu observer le travail des ingénieurs (surtout) et de quelques chercheur (du moins, pour la partie visitée). J'en ai également profité pour étudier l'autre observatoire des Canaries (sans le visiter), qui se situe à La Palma, une autre île. Pendant le séjour à eu lieu sur ce site (en grande pompe et en présence du roi) l'inauguration du plus grand télescope du monde (rien que ça). Alors j'ai pus voir plein de schémas et autre représentations du télescope, et certes, il est immense.

    A part ça, j'ai pus gouter aux joies du travail en haute altitude. Au télescope, il y avait même un tract sur les dangers de ce boulot, les limites à observer et cetera. Très intéressant. Quand tu passe une journée à l'observatoire sans y être habitué, le soir, tu dors bien. De même, quand je me suis amusé à monter en haut du Teide (le volcan local culminant à 3718m), même si tu prends le téléphérique et tout le reste, les 200 derniers mètres que tu fais à pied, tu les sens passer. Finalement, ces vacances aux Canaries furent aussi divertissantes qu'instructrices. De notre coté, il faut que l'on se mette au travail un peu plus, mais les vacances d'été avant d'entrer en prépa sont sacrée, ne n'oublions pas. Elles sont le dernier moment ou tu peux réellement te reposer avant un bon bout de temps.

Jérémy Dargent

Vacances

Au cas où certains ne l'auraient pas remarqué (et tant pis pour ceux qui travaillent), c'est les vacances. Alors, on en profite. Pour faire quoi? Et bien, nous reposer, dorer au Soleil, et parfois (ça nous arrive) travailler. Alors pour cette semaine, la dernière option n'a pas été très prisée. On a certes fait une observation, mais on traine pour traiter les données. Sinon, retour des Canaries, ou j'ai appris plein de belle choses. Notamment, j'ai visité l'IAC (Institut d'Astrophysique des Canaries, a mettre en espagnol), ou j'ai pu observer le travail des ingénieurs (surtout) et de quelques chercheur (du moins, pour la partie visitée). J'en ai également profité pour étudier l'autre observatoire des Canaries (sans le visiter), qui se situe à La Palma, une autre île. Pendant le séjour à eu lieu sur ce site (en grande pompe et en présence du roi) l'inauguration du plus grand télescope du monde (rien que ça). Alors j'ai pus voir plein de schémas et autre représentations du télescope, et certes, il est immense.

A part ça, j'ai pus gouter aux joies du travail en haute altitude. Au télescope, il y avait même un tract sur les dangers de ce boulot, les limites à observer et cetera. Très intéressant. Quand tu passe une journée à l'observatoire sans y être habitué, le soir, tu dors bien. De même, quand je me suis amusé à monter en haut du Teide (le volcan local culminant à 3718m), même si tu prends le téléphérique et tout le reste, les 200 derniers mètres que tu fais à pied, tu les sens passer. Finalement, ces vacances aux Canaries furent aussi divertissantes qu'instructrices. De notre coté, il faut que l'on se mette au travail un peu plus, mais les vacances d'été avant d'entrer en prépa sont sacrée, ne n'oublions pas. Elles sont le dernier moment ou tu peux réellement te reposer avant un bon bout de temps.

17/07/2009

Sous le Soleil des tropiques

    N'ayant pas beaucoup avancé la première semaine de juillet, c'est seulement maintenant que je poste de nouveau un article. Sauf que pour le coup, on a fait pas mal de chose à relater. Tout d'abord, coté maquette, nous avons récupéré le matériel nécessaire et pourrons ainsi rapidement la construire. Ensuite, deux séances d'observations du ciel sont prévues cette semaine. Espérons que la météo ne gâche rien et que cette entreprise sera couronnée de succès. Enfin, au moment même ou j'écris ces lignes, je me situe aux Canaries, au 5em étage de l'observatoire THEMIS.

    Et oui, tant qu'à faire, voyons les choses en grand. J'ai ainsi appris que l'observatoire n'était pas seul, perdu au sommet de son volcan. C'est un véritable petit complexe d'astronomie qui est installé ici. Et pas seulement espagnol. Ainsi, THEMIS, un projet français, côtoie des projets allemand et espagnol, sans parler de ceux directement sous la houlette de l'ESA. Entre autre, détail fort intéressant, un petit télescope dirigé par une équipe de l'université de Postdam s'occupe de l'observation des exoplanètes. Parlant plus l'allemand que l'espagnol, ce serait intéressant de voir si je peux aller y faire un tour.

    Le plus intéressant aux Canaries est que le ciel est légèrement différent de chez nous. Etant presque au niveau des tropiques, l'étoile polaire est plus proche de l'horizon et donc les constellations sont déplacées par rapport à nos habitudes. Heureusement, les scientifiques connaissent bien leur ciel tropical et peuvent m'aider à me repérer en cas de besoin.

    Comme à THEMIS, on étudie le Soleil, je vais un peu parler des étoiles. Il est primordial de bien les connaitre pour savoir si la vie est possible sur un exoplanète. Ainsi, la sismologie stellaire est un secteur en pleine expansion. Le satellite CoRoT, spécialisé dans la recherche des exoplanètes, était à l'origine un projet de sismologie stellaire. Il a été adapté pour pouvoir également observer les exoplanètes en cours de route, car ces dernières venaient d'être observées. On se sert beaucoup du Soleil comme modèle de référence pour comprendre la structure interne des étoiles, mais on se rend maintenant compte que même dans ce domaine, il y a une grande diversité. Il est donc plus dur de comprendre les entrailles d'une étoile différente du Soleil.

Jérémy Dargent

01/07/2009

Orage, Oh desespoir

Désolé de briser les rêves de ceux qui fantasment sur le soleil du midi, ici aussi, le temps peut être pourri, même en été. On aura chaud, mais on aura la pluie. Ces dernier temps, le climat semble tenir absolument à nous narguer: pas un nuage le matin, et pas un morceau de ciel bleu le soir. On aurait préféré l'inverse, on aurait pu faire nos mesures. C'est donc reporté.

Sinon, on a voulu refaire la maquette, hier. Pour l'assombrissement centre-bord, on a testé pas mal de truc (colorant, lait, ...etc) mais tous diffusait uniformément, ce qui ne faisait pas notre affaire. Ce sera donc une DEL qui fera l'assombrissement. On a aussi parlé des panneaux. On commence à réunir des images et on verra pour le faire sans doute en Août.

Alors n'ayant pas d'idée particulière aujourd'hui, je vais parler de l'évolution de notre modèle mathématique servant à décrire une courbe de transit. Au tout début, nous avions présupposé une étoile avec une luminosité uniforme et la planète passant au centre. Grace à des formule pas plus compliquée que celles de trigonométrie et des formule d'aires d'arc de cercle (et un peu Pythagore), nous avons obtenu un premier modèle, découpant le transit en deux formules. Celui ci collait très bien à nos résultat en laboratoire, mais lorsque nous l'avons comparé à une vrai courbe de lumière, ça ne collait plus du tout: trop anguleux et une mauvaise profondeur de la courbe de lumière. Nous avons donc cherché à amélioré notre modèle.

Pour cela, nous avons du y inclure deux facteurs que nous avions supposé négligeable précédemment: l'assombrissement entre le centre et le bord de l'étoile, et le paramètre d'impact, c'est à dire le facteur à appliquer en fonction de l'éloignement de la trajectoire de la planète au centre de l'étoile (de 0 à 1, 0 si la planète passe au centre et 1 si elle passe sur le bord de l'étoile). Pour le paramètre d'impact, ce fut fait rapidement et sans problème. Nous avons simplement modifié un paramètre (l'éloignement entre les centres de l'étoile et de la planète) afin de lui donner une valeur minimale, grâce à Pythagore. Pour l'assombrissement centre bord, ce fut autre chose. Nous avons trouvé une loi d'assombrissement centre-bord et l'avons inclue à notre modèle. Quelques problèmes se posèrent, mais nous réussîmes finalement. Seulement, nous n'étions toujours pas satisfaits. Si la courbe correspondait mieux, la pente était toujours loin de ce que l'on attendait.

On a alors compris d'ou venait le problème. Ce modèle donnait un assombrissement dans un repère cartésien, alors que nous voulions un assombrissement polaire ayant pour centre celui de l'étoile.  C'est alors que nous entendîmes parler des intégrales (que nous avons d'ailleurs commencé à étudier juste après le début de la mise en place de ce modèle). Nous avons donc créé un modèle grâce à elles, découpant également le transit en deux formules, mais pour des raisons différentes. Ce second modèle fut testé et donnait une courbe très prometteuse. Quand nous l'avons comparé à une vrai courbe d'exoplanète, ce dernier modèle s'es avéré excellent. Nous l'avons donc définitivement adopté.

La mise en place d'un modèle mathématique a été une des parties les plus ardues de notre travail. Il s'agit, après l'observation d'un exoplanète, de la partie la plus importante, car elle permet de confirmer comment un exoplanète passe devant son étoile (même si ça peut paraitre évident) et d'en déduire un nombre impressionnant d'informations.

Jérémy Dargent