La tête dans les étoiles

Après être passé devant le jury, personne dans le groupe ne pensait sérieusement avoir le premier prix. Il faut dire que l'ambiance différait un peu de ce que nous avions connu lors des Olympiades de Physiques. Cependant, nous avons obtenu notre pass pour aller au concours EUCYS pour notre projet sur les exoplanètes.

Alors certains voudront sans doute savoir pourquoi ce thème. Pourquoi l'astrophysique? Et bien à cela, je répondrait : la nuit, n'avez-vous jamais levé les yeux au ciel ? N'avez-vous jamais été émerveillé par la beauté des étoiles? Ce ciel nocturne, dans les grandes villes, on ne le voit presque plus, tant il est caché derrière le bouclier de lumière qui nous protège contre cette immensité qui tantôt passionne, tantôt effraie. Et qui ne s'est jamais posé la question d'une possible vie ailleurs? Car si la vie existe ailleurs que sur notre Terre, ridiculement petite au vue de l'immensité de l'Univers, ce sera naturellement sur ces planète lointaines.

Voilà pourquoi notre travail s'est porté sur l'espace et les exoplanètes. Nous avons choisi de nous intéresser à la méthode des transits, sur conseil de notre professeur, pour une raison bien simple: c'est (ou du moins, c'était jusqu'à il y a peu) la seule méthode de détection d'exoplanète accessible aux amateurs.

La recette du succès est ensuite assez simple : un peu de passion, pas mal de travail et beaucoup d'enthousiasme.

Jérémy Dargent

Après les Olympiades et C.Génial, le concours EUCYS !!!

Ce qu'il y a de bien c'est que les deux projets du concours C.Génial sont l'un de chimie et l'autre de physique. D'astrophysique plus particulièrement. Notre travail concerne les exoplanètes (ou exo-planètes). En général lorsqu'on parle d'exoplanètes devant un public non averti, celui-ci pâlit en se demandant ce que signifie ce mot barbare... La réalité est simple si l'on prend la peine de décomposer le mot; exo : au-dehors et planète veut dire - je vous le donne en mille - planète ! Donc une exoplanète est une planète orbitant autour d'une autre étoile que le soleil. Ce n'est pas si compliqué à présent !

On peut étudier une infinité de choses sur les exoplanètes mais nous nous sommes focalisés sur leur détection. Mëme si certains savants grecs avaient déjà prédit leur existence (ils avaient vraiment tout inventé !), la première exoplanète détectée date de 1995. On vous en dira un peu plus la prochaine fois et en attendant vous pourrez visiter notre site internet : Comment capter un clin d'oeil cosmique

Quant à nous nous sommes trois élèves de terminale scientifique (logique) de l'institut Fénelon de Grasse, la ville des parfums. A vrai dire nous sommes un peu dépassés par le succès de notre aventure. Lorsque nous avons reçu le premier prix des Olympiades, nous étions déjà comblés mais ceci dépasse nos rêves les plus fous !

Arnaud de Richecour

Une nouvelle aventure...

Bon alors c'est ici et surtout maintenant que va débuter notre préparation pour l'EUCYS (European Union Contest for Young Scientists), même si ce n'est pas réellement le début de l'aventure pour nous . En effet nous avons déjà participé à deux concours, Les Olympiades de Physique France Lors desquelles nous avons atteint la finale a Paris et avons remporté le 4ème prix, mais également au concours C.Génial lors duquel nous avons emporter le 1er Prix..

Mais qui est ce "nous" dont je parle depuis tout à l'heure ? Je vais donc faire les présentations : Alexandre Crespy, Stéphane Ruffe et moi même (Andréï Galindo) sommes trois élèves de terminale Scientifique du lycée Raymond Naves de Toulouse. Nous avons, en début d'année scolaire, entamé un projet scientifique dans le cadre de l'atelier scientifique du lycée mis en place par Monsieur Guy Bédoret et Monsieur Jeremy Paul. Nous n'imaginions pas jusqu'où allait nous mener cette entreprise. C'est le moment de présenter un peu "La danse des ferrofluides", ce projet qui nous tient à coeur et qui va représenter la France pour ce concours d'envergure Internationale.

Notre projet a donc été inspiré par l’œuvre de Sachiko Kodama : Equilibrium Point. Ayant eu la chance de pouvoir admirer cette œuvre au centre d’art moderne de la Reina Sofia à Madrid, lorsque nous avons eu pour projet de participer à un atelier scientifique, nous avons songé à cette œuvre et décidé de nous plonger dans une étude scientifique des ferrofluides. Nous avons ainsi eu besoin d’embrasser plusieurs domaines. L’art tout d’abord et l’œuvre de Sachiko Kodama, comprendre comment la science a pu servir son art, la chimie ensuite avec la synthèse des ferrofluides, et le magnétisme pour arriver à comprendre comment il était possible d’influencer le mouvement du ferrofluide. « La danse du ferrofluide » pouvait commencer.

Les ferrofluides sont des suspensions colloïdales de particules ferromagnétiques ou ferrimagnétiques d'une taille de l'ordre de 10 nanomètres dans un liquide, en général un solvant ou de l'eau. Ces liquides réagissent à un champ magnétique extérieur et se hérissent de pointes dont la topologie varie selon les paramètres du champ, le comportement d’un ferrofluide est dit superparamagnétique. Nous n'allons quand même pas tout vous raconter la première fois... Nous ne sommes pas des garçons faciles...

Andreï Galindo