Sous le Soleil des tropiques
N'ayant pas beaucoup avancé la première semaine de juillet, c'est seulement maintenant que je poste de nouveau un article. Sauf que pour le coup, on a fait pas mal de chose à relater. Tout d'abord, coté maquette, nous avons récupéré le matériel nécessaire et pourrons ainsi rapidement la construire. Ensuite, deux séances d'observations du ciel sont prévues cette semaine. Espérons que la météo ne gâche rien et que cette entreprise sera couronnée de succès. Enfin, au moment même ou j'écris ces lignes, je me situe aux Canaries, au 5em étage de l'observatoire THEMIS.
Et oui, tant qu'à faire, voyons les choses en grand. J'ai ainsi appris que l'observatoire n'était pas seul, perdu au sommet de son volcan. C'est un véritable petit complexe d'astronomie qui est installé ici. Et pas seulement espagnol. Ainsi, THEMIS, un projet français, côtoie des projets allemand et espagnol, sans parler de ceux directement sous la houlette de l'ESA. Entre autre, détail fort intéressant, un petit télescope dirigé par une équipe de l'université de Postdam s'occupe de l'observation des exoplanètes. Parlant plus l'allemand que l'espagnol, ce serait intéressant de voir si je peux aller y faire un tour.
Le plus intéressant aux Canaries est que le ciel est légèrement différent de chez nous. Etant presque au niveau des tropiques, l'étoile polaire est plus proche de l'horizon et donc les constellations sont déplacées par rapport à nos habitudes. Heureusement, les scientifiques connaissent bien leur ciel tropical et peuvent m'aider à me repérer en cas de besoin.
Comme à THEMIS, on étudie le Soleil, je vais un peu parler des étoiles. Il est primordial de bien les connaitre pour savoir si la vie est possible sur un exoplanète. Ainsi, la sismologie stellaire est un secteur en pleine expansion. Le satellite CoRoT, spécialisé dans la recherche des exoplanètes, était à l'origine un projet de sismologie stellaire. Il a été adapté pour pouvoir également observer les exoplanètes en cours de route, car ces dernières venaient d'être observées. On se sert beaucoup du Soleil comme modèle de référence pour comprendre la structure interne des étoiles, mais on se rend maintenant compte que même dans ce domaine, il y a une grande diversité. Il est donc plus dur de comprendre les entrailles d'une étoile différente du Soleil.
Jérémy Dargent
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