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19/08/2010 |

ICM 2010 : ça commence aujourd'hui

C'est aujourd'hui que tout commence (tout au moins pour nous, le public... pour les organisateurs et les conférenciers c'est autre chose). Il sera impossible de faire le récit en temps réel de cette journée d'ouverture, mesures de sécurité obligent (ordinateurs portables, téléphones et appareils photos sont interdis à la Cérémonie) mais voilà, sachez que vers 10h, heure indienne, on saura enfin le nom des quatre brillants mathématiciens de moins de 40 ans choisis par le jury de la médaille Fields, ainsi que celui des lauréats des prix Nevanlinna, Gauss et Chern (voir la page consacrée au Congrès International des Mathématiciens). Ensuite, eh bien nous en serons quittes pour quatre ans de suspense, de conjectures, de devinettes et de spéculations quant à l'identité des prochains lauréats...

Varadhan et la probabilité des événements rares
La journée du 19 se terminera avec la conférence du mathématicien indien S.R. Srinivasa Varadhan (prix Abel). Intitulée Large deviations, elle portera sur la théorie des grandes déviations, qui intervient dans l'estimation de la probabilité des événements rares.


Impressions
Hier, fraîchement arrivée, je me disais que l'organisation était impressionnante et qu'il faudrait aussi une médaille pour tous les anonymes qui nous maternent dès l'aéroport, viennent nous chercher à notre hôtel, nous ramènent du centre de congrès, sont affables, disponibles et plus ponctuels que des Suisses...
Je rappelle à l'occasion l'adresse du site de l'ICM 2010 :
 www.icm2010.org.in/
  Construction-1

Ah oui, et puis aussi, une réflexion personnelle sur Hyderâbâd, que je vois pour la première fois. La première chose qui me frappe alors que le taxi parcourt le chemin de l'aéroport à l'hôtel : des immeubles en construction, partout, qui semblent presque pousser tous seuls dans cette campagne verte. Impression réitérée dans le minibus qui nous amène sur le lieu du Congrès. Chantiers. Constructions. Cette Hyderâbâd à la fois très ancienne et terriblement neuve ressemble un peu aux mathématiques, aussi riches de tradition que d'avenir, toujours en train de se faire, de se construire, de s'agrandir ou de grandir. En filant un peu la métaphore, on trouverait presque une forme de beauté dans la simplicité géométrique des innombrables échafaudages...

Echa1-1

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