Le siège du CNRS est occupé depuis 9h30 ce matin.
Depuis 9h30 ce matin, quelques centaines de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens et doctorants occupent le siège du CNRS. À l’origine, leur intention était d’empêcher la tenue du conseil d’administration.
Un blocage qui s’inscrit dans la
logique des actions actuellement menées dans les universités et les
laboratoires contre le découpage du CNRS (Lire "Mariage arrangé entre CNRS et universités), sur fond de contestation de la politique de recherche menée par le Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, le CA a finalement eu lieu dans une autre salle. "Une attitude hallucinante"
estime Marie-Aude Méasson, chercheuse à l’Université Paris 7 - Denis
Diderot. C’est à partir de ce moment là que les manifestants ont décidé
d’occuper le CNRS, en appellant leurs collègues à venir les soutenir,
malgré la présence des forces de l’ordre autour de l’édifice.
Réunis en assemblée générale, les occupants viennent de voter un texte accessible sur le site de Sauvons la Recherche. Ils exigent la restitution des 1030 postes supprimés cette année dans l’enseignement supérieur et la recherche. "Nous n’accepterons pas qu’ils soient remplacés par des emplois précaires. Nous nous adressons solennellement au premier Ministre pour obtenir le rétablissement des emplois supprimés. Nous ne quitterons le siège du CNRS qu’après satisfaction de cette exigence", peut-on lire dans ce communiqué.Ils appellent également à un rassemblement demain vendredi 27 mars à l’entrée du siège afin de mettre en place un barrage filtrant dès 8h.
Cédric Duval
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