La Recherche et l’innovation en France
Cinquième volume d'une série
annuelle, La Recherche et l’innovation en
France émane des travaux conduits au sein de FutuRIS, une « plate-forme
prospective sur la recherche, l’innovation et la société » animée par l’ANRT,
soutenue par une trentaine de contributeurs (entreprises, institutions de
recherche, agences, ministères, académies) et rassemblant acteurs et experts de
la recherche et de l'innovation. L’ouvrage collectif, fort d’une douzaine de
contributions, propose également des annexes documentaires et chiffrées très
utiles. Ses deux directeurs, Jacques Lesourne, professeur émérite au
Conservatoire national des arts et métiers, membre de l'académie des
technologies, et Denis Randet, délégué général de l'association nationale de la
recherche et de la technologie (ANRT), reviennent sur le tournant de 2004
mentionné dans le billet Crémieux-Brilhac (ci-dessous). « En 2004, le
système français de recherche et d’innovation était handicapé par son
cloisonnement : on opposait les grandes entreprises aux petites, les
organismes de recherche aux universités, le public au privé, et FutuRIS avait
justement été créé pour aider à y remédier. Les choses ont bien changé, et si,
dans les difficultés on n’est pas à l’abri de replis corporatistes, les
solidarités amorcées ont de bonnes chances de l’emporter. Ce sera le sens de
notre action ». Aux trois enjeux mentionnés dans le volume 2011 (l’adaptation
du financement de la recherche, l’articulation des financements nationaux et
européens, la collaboration des entreprises privées et des organismes publics),
Jacques Lesourne, dans son épilogue, en ajoute un quatrième : « la
gouvernance » et l’inventivité institutionnelle.
Vincent Duclert
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