L'état du monde
Depuis
son lancement en 1981 aux éditions La Découverte, L’état du monde « scrute et accompagne les mutations de la
planète », en s’appuyant sur un réseau d’auteurs eux-mêmes connectés à des
« centaines d’équipes de recherche, en France et à l’étranger, dans toutes
les disciplines liées à l’international ». Depuis 2003 a également paru
chaque année un cédérom devenu en 2006 un site Internet (www.etatdumonde.com) proposant de
nombreux compléments, données et prolongements, l’ensemble constituant une « base
documentaire unique » de l’aveu des directeurs de l’entreprise, Bertrand
Badie et Dominique Vidal. Ce site, gratuit durant un mois, devient ensuite payant (9,90
€ pour l’année). Un volume papier, proposant une synthèse des grandes
évolutions géopolitiques de l’année, est publié à chaque rentrée universitaire.
L’édition 2013 (264 p., 18 €) insiste sur les phénomènes de rupture, « rupture »
entre des sociétés en processus d’émancipation (notamment par l’accès à l’information et aux
nouveaux outils de mobilisation représentés par Internet) et des pouvoirs d’Etat
les gouvernant -souvent par l’oppression et la soumission. Les « printemps arabes »
ou le mouvement des « Indignés » témoignent particulièrement, selon les responsables du volume, de cette « cassure »
à l’échelle mondiale.
Vincent Duclert
You can follow this conversation by subscribing to the comment feed for this post.