Here is New York
Au terme de Here is New York écrit durant l'été de 1948, l’écrivain E.B White (1899-1985), qualifié par le New York Times de « defining voice ot American writing », évoqua un arbre dans la ville.
« A block or two west of the new City of Man in Turtle Bay there is an old willow tree that presides over an interior garden. It is a battered tree, long suffering and much climbed, held together by strands of wire but beloved of those who know it. In a way it symbolizes the city : life under difficulties, growth against odds, sap-rise in the midst of concrete, and the steady reaching for the sun. Whenever I look at it nowadays, and feel the cold shadow of the planes, I think : "This must be saved, this particular thing, this very tree." If it were to go, all would go – this city, this mischievous and marvelous monument which not to look upon would be like death. » (The Little Bookroom, 1999, p. 56).
Il y a désormais un autre arbre qui symbolise la ville, l’arbre qui s’élevait sur la place centrale du World Trade Center, et qui a survécu à l’effondrement des deux tours. Replanté, il appartient maintenant à la forêt du souvenir qui s’étend autour du mémorial composé des deux immenses fontaines sur les bords desquelles sont gravés dans le bronze les noms des 2 983 victimes des événements du 11 septembre 2001. Cet arbre est un témoignage de la ville affrontant la terreur à laquelle rien ne la préparait, au milieu de ce jour crépusculaire dont personne n’oubliera la force brutale, comme personne n'oubliera non plus le courage et le recueillement des New-Yorkais. Recueillement pour honorer leurs morts, courage de conserver leurs valeurs de tolérance et de liberté.
Vincent Duclert
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