Comédie sérieuse sur la crise financière
« Je crains que de génie vous ne soyez en manque….
Livrant la société au joug de la finance,
Fatalement devaient venir les conséquences. »
Ainsi s’achève D’un retournement l’autre (Seuil, 137 p., 14 €), la pièce en quatre actes et en alexandrins imaginée par un économiste renommé proche de la sociologie bourdivine, auteur notamment de la Crise de trop en 2009 (Fayard). Transposant la crise des subprimes (ou « subpraïmes ») et la faillite du système bancaire dans un Ancien Régime imaginaire, Frédéric Lordon propose un noir divertissement qui s’apprécie comme du Diderot.
V.D.
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