Sans douceur excessive
Si les lecteurs du Blog cherchent un bon thriller, je ne peux ce matin que leur conseiller l’excellent Sans douceur excessive de Lee Child
, avec une intrigue somptueuse qui se déroule de New York à Londres, et dont les personnages, Reacher, Pauling sont aussi attachants que tenaces. Ils parviennent, l'air de rien, à démêler une sacré affaire d’enlèvement. J’ai été pris par ce polar du début à la fin. L’auteur est un grand, et la manière dont il amène le lecteur à analyser avec lui des situations si ténébreuses mais finalement compréhensibles est un bel hommage à l’intelligence critique de l’enquêteur indépendant qui ne connaît aucune frontière, ni celles des Etats ni celles de l'enquête. Alors que l'absence implacable d'indice semblait dominer cette affaire de disparation d'une mère et de sa fille, le mystérieux Reacher, un ancien flic de la justice militaire américaine, découvre toutes les clefs, les unes après les autres, aidé d'une ancienne du FBI, l'élégante Pauling, elle-même hantée par une ancienne affaire, irrésolue, d'enlèvement déjà. Un dessin d'enfant va lancer l'enquête la plus improbable, et la plus réussie au final (traduit de l’anglais par Frédéric Abergel, Seuil, coll. « Thrillers », 449 p., 22,50 €).
Vincent Duclert
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