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10 décembre 2008 |

Dictionnaire des Droits de l’Homme

Blog dic d homme Aujourd’hui 10 décembre 2008, commémoration du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée à Paris, au palais de Chaillot, par l’assemblée générale des Nations unies. « Ce texte majeur se présente sous la forme d’une résolution », rappelle Gérard Cohen-Jonathan, l’un des contributeurs du Dictionnaire des Droits de l’Homme dirigé notamment par Stéphane Rials (coll. « Quadrige Dicos Poche », 1074 p., 39 €, grand format, 89 €), également auteur chez le même éditeur d’Oppressions et résistances (coll. « Quadrige/Essais débats », 368 p., 18 €).

L’article consacré à cet « acte historique » souligne la paternité de René Cassin, juriste, ancien résistant et représentant de la France, qui s’efforça sans relâche de promouvoir l’Etat de droit dans le monde et d’assurer la protection des droits fondamentaux des personnes. Contrairement à la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide, l’œuvre du juriste américain Raphaël Lemkin, approuvée la veille 9 décembre 1948 et qui en est, par anticipation, une traduction concrète, la Déclaration ne contraint pas les pays signataires à en respecter les dispositions. On peut regretter que ni Cassin ni Lemkin n’aient leur notice dans le Dictionnaire, tout comme les ONG essentiels aujourd’hui pour la défense des droits et libertés fondamentales, d’Amnesty International à Human Rights Watch en passant par l’association Memorial fondée en 1988 par le savant soviétique et prix Nobel de la Paix Andrei Sakharov : en cette année de vingtième anniversaire, la police secrète russe a perquisitionné le siège de Saint-Pétersbourg et saisi des archives essentielles, le 4 décembre. Des chercheurs français dont Nicolas Werth (CNRS) et Alain Blum (EHESS) ont aussitôt protesté.

Le Dictionnaire des Droits de l’Homme est d’abord un outil de droit et de juridiction. De ce point, l’entreprise est très réussie, et l’ouvrage permet, grâce à cette base nécessaire, de penser l’histoire ou l’actualité des droits de l’homme, à un moment où ces derniers reculent fortement, sous l’effet notamment de la mise en cause de l’Etat de droit là où il existe. Les droits de l’homme ne sont pas une catégorie particulière du droit, ils en sont le fondement et pour cela ils définissent fondamentalement la démocratie. Il est donc important de connaître leur place dans le droit constitutionnel en se souvenant qu’en France la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen adoptée par l’Assemblée nationale le 26 août 1789 constitue le préambule de la première constitution de la France moderne, celle de 1791. Peu affirmés par la constitution de 1958 (certains juristes estiment cependant que c’est le contraire), les droits de l’homme ont été cependant formellement inscrits dans les critères de constitutionnalité par différentes décisions du Conseil constitutionnel, en 1971 et en 1982, rappelle Patrice Rolland dans l’article qui est consacré à la Déclaration de 1789. La conclusion prend aujourd’hui valeur annonciatrice, dans un climat qui n’est plus guère favorable en France à ces droits élémentaires : « le texte n’a peut-être pas encore livré toutes ses ressources, explique l’auteur, professeur à l’université de Paris XII-Val de Marne. on ne peut exclure, par exemple, que le Conseil constitutionnel ait à utiliser ou interpréter "la résistance à l’oppression" de l’article 2. »

Finalement, toute réflexion sur les droits de l’homme aboutit à une critique politique. C’est une des leçons majeures qui émane de la lecture du Dictionnaire des Droits de l’Homme.

Vincent Duclert, EHESS

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Commentaires

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Madame, Monsieur ,

puis-je vous envoyer la copie de la lettre que j'ai envoyée au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lyon ainsi que des recherches documentaires que je mène depuis 2006 . Ce document est long , mais c'est la vérité . Il dit la vérité sur l'arme nucléaire (arme de théâtre) , les chambres à gaz (harcèlement collectifs par signe) , les R.G. (des militants socialistes infiltrés dans l'administration et ailleurs , "Rive Gauche" en réalité ) , le P.S. (FBI en France , sur le logo il y a la rose et le poing fermé =point fermé , HOOVER , administrateur du FBI du 10 MAI 1924 à 1972 date de création du P.S. par F.Mitterrand ) et d'autres choses qui se passent actuellement en France à Lyon . Le parti socialiste fait construire des immeubles où il installe des militants socialistes , des individus gauchis . Ils ont un profil de la cloche ou s'en rapprochent et arpentent les rues (les R.G., la Rive gauche ) : "arpenteurs" est le terme maçonnique . Les renseignements Généraux ne sont pas des policiers , mais des militants socialistes . Leur présence est sur Lyon depuis plusieurs années .
Des pratiques de traites des Noires ont lieu ACTUELLEMENT ! sur le territoires français : des citoyens français dont lmes parents sont nés au Maghreb sont harcelés pour qu'ils s'en aillent par la milice des Rg (militants socialistes, des gauchis en vérité) .ils sont utilisés pendant 25 -30 ans puis chassés .


Saviez-vous que le Printemps des poètes , La fête de la musique , Paris Plage , Velov (Velib à Paris) , l'aménagement des berges du Rhône et bien d'autres produits et idées ( l'Union Méditerranéenne par exemple ), ne sont pas des idées de ceux qui prétendent les avoir eues ?

Saviez-vous que les arguments de Ségolène Royale pendant la campagne présidentielle de 2007 concernant le sort des caissières de supermarchés , et le drapeau (français) viennent de l'ancien étudiant de la banlieue lyonnaise que j'étais , harcelé depuis plusieurs années et encore aujourd'hui ? Ces élus utilisent les R.G. pour faire du renseignements commerciales . Les élus qui font cela se cachent dans des loges maçonniques . Ils ont fait de l'argent sur mon dos et à mon insu .
J'explique ce comportement parce que il y a quinze ans , mon frère Cyrille Kaouche répétait tout ce qui se passait à la maison à un élu communiste , Willy Plazzy qui travaillait dans l'usine de mon père Mobareck Kaouche : l'usine Curty Payen à St Priest . Cet élu est membre de la majorité municipale de Martine David , député-maire de St Priest .
La suite est sur facebook , groupe resiste France .
slibre2 at hotmail.fr

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